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Et la vie continue...

Je suis un étudient en première année de médecine. Je souffre d’Hémophilie A sévère (absence de facteur VIII participant dans la cascade de coagulation.) Cette maladie se traduit par des saignements spontanés au niveau des différentes articulations et organes vitaux. En cas de saignement, un traitement substitutif de la protéine manquante doit être administré le plus tôt possible, pour éviter la détérioration des articulations qui mène à des amorphes et d’importantes invalidités. Si l’hémorragie touche les organes vitaux ( ventre, tête) il y aurait danger de mort. D’ailleurs mon grand frère également hémophile est mort à l’âge de 13 ans en l’an 2000 dû à signement interne incontrôlable à cause de l’absence de traitement. Au cours de mon enfance, le traitement n’étant pas assuré par l’état, je saignais dans mes articulations sans pouvoir arrêter les hémorragies. Alors j’ai grandi avec une détérioration de 2 articulations (genou gauche et coude droit) qui m’empêche de mener une vie normale. Je n’ai pas vécu une enfance comme tous les enfants, je ne me souviens que de la douleur qui me laissait plusieurs semaines alité. J’ai grandi avec beaucoup de problèmes sociaux, le regard des gens pesant en me voyant utiliser les béquilles, me génais le plus. Mais ceci m’a encouragé d’avantage à être brillant dans mes résultats scolaires afin de pouvoir choisir un important cursus dans ma vie univeritaire. Il fallait que je puisse prouver à toute personne, qui m’a sous-estimé, qu’en dépit de mon invalidité physique, j’ai aussi un potentiel intellectuel qui m’a aidé à devenir un membre productif dans la société. Actuellement, je suis très fier de moi, car je suis le premier hémophile au Liban à pouvoir achever brillamment un parcours académique et pouruivre des études à la faculté de médecine. Je suis conscient que ma santé physique se détériore de plus en plus, tant que le traitment n’est pas disponible d’une façon convenable. De ce fait, je n’arrive pas à trouver les mots qui puissent exprimer ma gratitude envers l’Assocaition CAP-HO qui m’a aidé et m’aide toujours financièrement ainsi que moralement, afin de poursuivre mon cursus médical tout en péservant mon capital articulaire. Merci CAP-HO. Ce dont je suis sûr c’est que par le futur, je m’engagerais comme vous, chères volontaires de CAP-HO, à aider et soutenir toute personne malade ayant des difficultés à atteindre son but…